"A la veille des élections sénatoriales du 25 septembre prochain, je m'adresse à vous une dernière fois avant le déroulement du scrutin" par Ivan Renar

A la veille des élections sénatoriales du 25 septembre prochain, je m'adresse à vous une dernière fois avant le déroulement du scrutin.

 Je tiens tout d'abord à remercier sincèrement ceux d'entre-vous qui m'ont reçu, fort aimablement, dans leurs communes. Au cours des derniers mois, avec mes co-listiers, j'ai ainsi pu sillonner le département et rencontrer bon nombre de Maires et d'élus municipaux, de toutes opinions, qui nous ont toujours réservé un excellent accueil.

A tous, je souhaite donc redire combien ces rencontres, ces échanges, ont été riches et constructifs. Ils ont renforcé mes convictions quant au rôle indispensable du Maire, des Adjoints et du conseil municipal, à la nécessité de préserver et promouvoir l'expression démocratique à l'échelon communal.

Piliers de la démocratie locale, les élus municipaux accomplissent un travail remarquable pour le bien de leurs administrés. Malgré des moyens financiers et humains par trop insuffisants, chaque jour, ils réparent en détail le mal qui est fait en grand. Emploi, logement, santé, éducation, culture.... les attentes des populations sont multiples et ne cessent de s'amplifier dans un contexte social et économique qui se dégrade un peu plus chaque jour.

Faisant face aux désengagements successifs de l'Etat, les élus du « bloc communal » s'illustrent quotidiennement par leur dévouement, leur détermination et leur inventivité pour répondre aux besoins des habitants, pour rendre leur cadre et leurs conditions de vie toujours meilleurs. C'est par exemple, en premier lieu, au niveau de la commune, que sont apportées les aides d'urgence aux familles les plus fragiles, aux personnes isolées.  

Au cours des échanges de ces derniers mois, j'ai pu mesurer à quel point les élus, au-delà de leur sensibilité, étaient confrontés aux mêmes questions. J'ai été également surpris de constater à quel point ils étaient affectés par le mépris exprimé par les plus hautes autorités et, parfois même, par leur propre famille politique.

Je sors de ces rencontres plus que jamais conforté dans l'idée que la diversité est une richesse qu'il faut à tout prix préserver. Et, plus qu'hier encore, je pense que le dogmatisme ne peut résister à l'épreuve des faits, de la réalité. Il y a des gens « sans foi, ni loi » qui oublient trop souvent que le premier magistrat de la commune est le représentant du peuple souverain, le premier par sa proximité et la volonté du suffrage universel. En ce qui me concerne, je ne l'oublie jamais.

J'ai été, je suis et je serai toujours aux côtés de ceux qui, avec la préoccupation permanente de l'intérêt général, consacrent leur temps et leur énergie au bien-être de leurs concitoyens.

Ensemble, redonnons à la politique ses lettres de noblesse.